Alors que la tension monte entre l'Union européenne et la Biélorussie, le président bélarusse vient une nouvelle fois de créer le scandale. Pour rappel, l'UE a adopté mardi 28 février de nouvelles sanctions contre Minsk en raison de la répression de l'opposition dans son pays.
Le président du Bélarus, Alexandre Loukachenko a déclaré samedi ne pas aimer « les pédés » pendant qu'il dénoncait dimanche 4 mars les critiques européennes à sa manière, estimant qu'il valait mieux être "dictateur que pédé".
« Des gens importants ayant une orientation (sexuelle) correcte ou incorrecte sont venus ici et ils ont commencé à me reprocher que je condamne cette ‘cage aux folles’. Mais je n’aime pas les pédés, alors je leur ai dit », a déclaré M. Loukachenko. « Et voyez-vous, certains ministre des affaires étrangères m’en veulent (… ) mais nous vivons dans une société démocratique, et j’en suis le président. J’ai le droit de donner ma position », a ajouté le président bélarusse, un habitué des déclarations cassantes et imagées.
« J’ai dit [à Guido Westerwelle, son homologue allemand qui a rendu public son homosexualité] honnêtement, les yeux dans les yeux, qu’il faut mener une vie normale », a encore lancé le président bélarusse, sans préciser à quelle occasion il a tenu ces propos, alors que le chef de la diplomatie allemande était au Bélarus en novembre. « En ce qui concerne [Guido Westerwelle], qui crie à la dictature (...) après avoir entendu ça je me suis dit : mieux vaut être dictateur que pédé", a lancé M. Loukachenko.